Chers lecteurs,
Aujourd'hui je vous invite à rencontrer Claudine Brelet, anthropologue et femme de lettres qui a la gentillesse de nous parler de son parcours, de ses travaux et de son dernier livre.
Stagiaire à l'Institut d'ethnographie du Musée d'ethnographie de Sofia, en 1964, j'ai découvert combien cette médecine traditionnelle était liée à la médecine hippocratique et indissociables des traditions culturelles de ce pays.
Aujourd'hui je vous invite à rencontrer Claudine Brelet, anthropologue et femme de lettres qui a la gentillesse de nous parler de son parcours, de ses travaux et de son dernier livre.
Bonne découverte !
© Zabaleta |
Bonjour Claudine Brelet, si vous deviez vous présenter en quelques mots ?
Je suis anthropologue. Mes premiers "terrains" en Bulgarie (j'allais
avoir 23 ans) m'ont permis de découvrir la richesse de la médecine populaire
bulgare.Stagiaire à l'Institut d'ethnographie du Musée d'ethnographie de Sofia, en 1964, j'ai découvert combien cette médecine traditionnelle était liée à la médecine hippocratique et indissociables des traditions culturelles de ce pays.
Je me suis donc lancée dans l'étude d'autres médecines traditionnelles et
constaté que toutes reflètent une certaine manière de pensée propre à la
culture, à la manière dont une civilisation conçoit l'univers, la place que
l'être humain occupe dans la nature. La capacité de penser est universelle chez
l'être humain, mais pas la manière de penser qui dépend du paradigme, du modèle
de l'univers auquel une population se réfère.