Chers lecteurs,
Issue de la fasciathérapie, elle-même tirée de l’ostéopathie, la somato-psychopédagogie est une discipline située au carrefour de la thérapie manuelle, de la psychothérapie et de la pédagogie.
La somato-psychopédagogie a une action globale sur les douleurs physiques et les souffrances psychiques ; elle propose à la personne de développer ses capacités perceptives et expressives. En fait, ce travail part du corps et a un impact sur la psychologie : la personne se perçoit différemment, élargit ses points de vue, développe un nouveau rapport à elle-même ainsi qu’à sa vie.
L’objectif est d’apprendre à ressentir, à percevoir son corps et à mieux se percevoir à travers lui. C’est un accompagnement éducatif pour des personnes à la recherche d’un sens à leur vie et de développement personnel.
Ce travail s’exerce en profondeur sous forme d’étirement musculaire pour favoriser le drainage et éliminer les toxines, le but étant de faciliter le relâchement des muscles pour une meilleure circulation et une redynamisation du corps et de l’esprit.
Un entretien verbal fait partie intégrante de cette séance permettant à la personne de développer ses perceptions internes, de prendre conscience de ses mouvements, de mettre des mots sur ce qu’elle vit et sur ce que lui révèle son corps dans cet accompagnement. A partir d’un nouveau rapport au corps elle peut dégager du sens qui soit utile pour sa vie.
On travaille ensuite assis ou debout (dans une position plus «active ») pour intégrer ce nouveau ressenti corporel.
A travers un ensemble d’enchainements de mouvements simples et lents, la personne apprend à se (re)découvrir. Son attention est sollicitée dans les gestes qu’elle effectue ; elle apprend à ranimer les liens entre les différentes parties du corps et à mieux gérer sa vie émotionnelle et
affective.
Comme vous le savez, tout ce qui touche au bien-être m'intéresse.
Aujourd'hui je vous invite à découvrir la somato-psychopédagogie, avec Gaëlle Langlois, qui nous raconte notamment comment cette méthode peut être utile à certaines grandes étapes de notre vie.
Bonne découverte !
Bonjour Gaëlle, tu as ouvert un
cabinet de somato-psychopédagogie, peux-tu nous expliquer ce dont il
s'agit ?
Le terme parait bien complexe alors
que c’est assez simple. Il s’agit d’accompagner une personne à plus de
cohérence entre son corps, ses pensées et ses actes. Souvent, on dit « je me sens coupé entre mon corps et ma tête » ;
la somato-psychopédagogie (SPP) est une démarche qui s’adresse autant au corps
qu’à l’esprit pour rétablir ce lien qui les unit et se réconcilier avec
soi-même.
Issue de la fasciathérapie, elle-même tirée de l’ostéopathie, la somato-psychopédagogie est une discipline située au carrefour de la thérapie manuelle, de la psychothérapie et de la pédagogie.
La somato-psychopédagogie a une action globale sur les douleurs physiques et les souffrances psychiques ; elle propose à la personne de développer ses capacités perceptives et expressives. En fait, ce travail part du corps et a un impact sur la psychologie : la personne se perçoit différemment, élargit ses points de vue, développe un nouveau rapport à elle-même ainsi qu’à sa vie.
A qui s'adresse cette technique ?
C’est une méthode d’accompagnement
pour les grands moments de la vie : maladie ou douleurs somatiques,
mariage, naissance, deuil, séparation…
Cette technique peut accompagner des problèmes physiques, psychosomatiques, du stress, des troubles du sommeil, des difficultés relationnelles. Elle participe aussi aux soins de support – destinée à une meilleure qualité de vie, dans les maladies chroniques ou dégénératives.
Cette technique peut accompagner des problèmes physiques, psychosomatiques, du stress, des troubles du sommeil, des difficultés relationnelles. Elle participe aussi aux soins de support – destinée à une meilleure qualité de vie, dans les maladies chroniques ou dégénératives.
L’objectif est d’apprendre à ressentir, à percevoir son corps et à mieux se percevoir à travers lui. C’est un accompagnement éducatif pour des personnes à la recherche d’un sens à leur vie et de développement personnel.
On accueille également des sportifs
ou des musiciens pour leur permettre de prendre pleinement conscience de leur
corps et de leurs mouvements, de se percevoir sous un nouveau jour, afin
d’exercer au mieux leur pratique sportive ou de faire corps avec leur
instrument.
Comment as-tu eu l'idée de te
former à cette méthode ?
Je suis psychosociologue de
formation et l’accompagnement du changement est donc mon métier depuis près de
15 ans. Parallèlement, je prends des cours de danse depuis mon plus jeune âge et
je suis passionnée par la pédagogie.
La découverte de cette méthode fut une révélation : je pouvais enfin associer le mouvement corporel, la psychologie et la pédagogie… mes 3 passions.
La découverte de cette méthode fut une révélation : je pouvais enfin associer le mouvement corporel, la psychologie et la pédagogie… mes 3 passions.
Peux-tu nous raconter comment se
déroule une séance ? Est-ce individuel ou collectif ?
En règle générale, la personne vient
d’abord en séance individuelle ; le travail se fait sur table, la personne
étant allongée en tenue souple.
Tout en douceur, le somato-psychopédagogue
effectue des pressions lentes pour libérer et éliminer les zones de douleur et
de stress, ce qui permet de redonner de la mobilité aux parties inertes du
corps.
Ce travail s’exerce en profondeur sous forme d’étirement musculaire pour favoriser le drainage et éliminer les toxines, le but étant de faciliter le relâchement des muscles pour une meilleure circulation et une redynamisation du corps et de l’esprit.
Un entretien verbal fait partie intégrante de cette séance permettant à la personne de développer ses perceptions internes, de prendre conscience de ses mouvements, de mettre des mots sur ce qu’elle vit et sur ce que lui révèle son corps dans cet accompagnement. A partir d’un nouveau rapport au corps elle peut dégager du sens qui soit utile pour sa vie.
On travaille ensuite assis ou debout (dans une position plus «active ») pour intégrer ce nouveau ressenti corporel.
A travers un ensemble d’enchainements de mouvements simples et lents, la personne apprend à se (re)découvrir. Son attention est sollicitée dans les gestes qu’elle effectue ; elle apprend à ranimer les liens entre les différentes parties du corps et à mieux gérer sa vie émotionnelle et
J’anime aussi des ateliers
collectifs de mouvement.
Quels retours te font tes
patients ? Qu’apprécient-ils dans cette méthode ?
Un joueur de tennis vient
régulièrement me voir. A travers ses séances individuelles, il a appris à mieux
sentir son corps et à mieux percevoir ses limites corporelles. Entendons-nous
bien : la somato-psychopédagogie ne lui a pas permis de gagner plus de
matchs mais il se blesse moins : il contrôle ses mouvements, connaît à
présent ses limites, le tout associé à une vitalité nouvelle.
J’ai par ailleurs suivi pendant près
d’un an une prof de collège qui était en arrêt maladie longue durée pour
dépression. Ses séances lui ont permis de retrouver un sens à sa vie. Elle a
commencé par se « réconcilier » avec son corps, à retrouver des
sensations corporelles, une globalité, une cohérence, puis, étant mieux
« dans ses baskets », elle a retrouvé la motivation qui doit animer
chacun de nous, aussi bien dans sa vie
privée que dans sa vie professionnelle ; ayant repris goût à la vie, elle
envisagea à nouveau de retravailler.
En atelier collectif de mouvements, sont
appréciés les exercices très simples permettant à chacun de se reconnaître, de
se révéler à soi-même, de se stabiliser, de se consolider et de trouver un
nouvel équilibre.
Qu'est-ce qui te fait
plaisir dans ce métier ?
Je travaille vraiment de manière
globale avec la personne ; je prends en considération, sans les dissocier,
l’ensemble des parties du corps et leurs fonctions.
Il n’y a pas, d’un côté, son corps qu’il faudrait soulager et, de l’autre côté, sa tête qu’il faudrait écouter. On agit sur l’un et l’autre en même temps parce que tout est lié : le corps, l’esprit, l’environnement de vie…
Je donne aussi des outils à la personne pour qu’elle soit autonome sur le chemin de son bien-être.
Il n’y a pas, d’un côté, son corps qu’il faudrait soulager et, de l’autre côté, sa tête qu’il faudrait écouter. On agit sur l’un et l’autre en même temps parce que tout est lié : le corps, l’esprit, l’environnement de vie…
Je donne aussi des outils à la personne pour qu’elle soit autonome sur le chemin de son bien-être.
Gaëlle Langlois reçoit à Vannes (56) : vous pouvez la contacter au 06.63.19.89.50
Chère Gaëlle,
Merci beaucoup d'avoir partagé ton expérience avec nous et d'avoir su présenter clairement cette méthode que j'ai maintenant envie de tester !
Chère Gaëlle,
Merci beaucoup d'avoir partagé ton expérience avec nous et d'avoir su présenter clairement cette méthode que j'ai maintenant envie de tester !
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