Chers lecteurs,
Voici la suite de l'histoire débutée hier....
A cet instant, un vent chaud traverse le petit atelier de Dédé la tricoteuse.
J’entends un bruissement de feuilles autour de moi. Une immense sensation de bien être m’envahit. C’est l’été, le soleil est en train de se coucher, je suis au bord de la mer.
Je me sens bien, l’air est doux et le parfum ambiant est bon
Je suis un palmier.
Je suis à ma place, je fais partie du monde.
Et je respire à nouveau.
Et je suis le vent.
Je suis un vent doux et chaud qui parcourt les plages et réchauffe les corps. Je danse avec les branchages, je joue avec les fleurs. Je souffle sur la mer qui me sourit….
Le vent….
Inspiration…
Je suis l’air
Expiration…
Je suis la terre
Inspiration…
Je suis l’univers
Expiration…
Je suis l’amour
J’ouvre les yeux. J’ai peur de ne plus jamais retrouver ce que je viens de vivre. J’air peur de retrouver la réalité qui m’entoure…
« Miaou… Miaou… ». Un joli chat noir est en train de se frotter sur mon mollet. Il a de magnifiques yeux verts et un collier en cuir noir…
Je regarde autour de moi… Une veille dame s’approche de moi :
« Bonjour je peux vous renseigner ? »
« Oui je viens pour un tatouage »
« Ah ! Je sais que j’ai une tête de tricoteuse mais je ne m’appelle pas Dédé ! Regardez c’est juste en face de ma boutique. »
Elle a raison. Me voilà maintenant au milieu d’une boutique diététique bio qui sent les fruits secs. Le chat me regarde et se dirige vers un vieux fauteuil en cuir qui se trouve près de la caisse.
« Tenez, mon petit, prenez quelques dattes avant d’aller chez Dédé ! Ça va vous donner des forces ! Car même s’il a l’aiguille habile, c’est quand même votre corps qu’il va tricoter !! »
Et elle se met à rigoler.... Je la remercie, je fais une caresse au chat et je sors de la boutique. Le bruit du carillon résonne encore dans mes oreilles…
Et là, quelqu’un a appuyé sur la touche « play » à nouveau.
Je suis dans la rue : fini le ralenti. J’ai même l’impression que tout est légèrement accéléré.
Le gens qui marchent, les mobylettes qui passent, les bruits de la rue….
Je prends une datte, je la croque et j’avance.
Combien de temps ai-je marché ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que je ne me suis pas arrêtée chez Dédé. J’ai marché. Sans réfléchir.
Juste marché.
J’étais dans la rue et j’étais bien. J’ai encore des images fugitives et tête : des enfants qui courent après leur petit chiot, deux veilles voisines qui se racontent les potins, une femme qui regarde les vitrines….
La clé.
Où est ma clé ? Je suis arrivée chez moi sans m’en rendre compte. Je ne me rappelle même plus avoir pris le métro et le train.
Me voilà devant ma porte en train de chercher mes clés. Je fouille dans mes poches et je trouve dans une main une datte et dans l’autre ma clé.
Je rentre chez moi.
J’entends mon chat qui descend du canapé. Il se dirige vers moi et s’étire de tout son long. Et c’est l’heure du câlin rituel.
Je m’assoie par terre, la fenêtre qui mène au jardin et je mange la datte. Machinalement, je pose le noyau dans le pot du ficus qui est à côté de moi.
Vous avez deviné la suite ?
Deux mois plus tard, me voilà avec Lysie en train de planter un palmier dattier….
Et vous, avez-vous déjà écris des nouvelles pour vous amuser ?
Voici la suite de l'histoire débutée hier....
*******
A cet instant, un vent chaud traverse le petit atelier de Dédé la tricoteuse.
J’entends un bruissement de feuilles autour de moi. Une immense sensation de bien être m’envahit. C’est l’été, le soleil est en train de se coucher, je suis au bord de la mer.
Je me sens bien, l’air est doux et le parfum ambiant est bon
Je suis un palmier.
Je suis à ma place, je fais partie du monde.
Et je respire à nouveau.
Et je suis le vent.
Je suis un vent doux et chaud qui parcourt les plages et réchauffe les corps. Je danse avec les branchages, je joue avec les fleurs. Je souffle sur la mer qui me sourit….
Le vent….
Inspiration…
Je suis l’air
Expiration…
Je suis la terre
Inspiration…
Je suis l’univers
Expiration…
Je suis l’amour
J’ouvre les yeux. J’ai peur de ne plus jamais retrouver ce que je viens de vivre. J’air peur de retrouver la réalité qui m’entoure…
« Miaou… Miaou… ». Un joli chat noir est en train de se frotter sur mon mollet. Il a de magnifiques yeux verts et un collier en cuir noir…
Je regarde autour de moi… Une veille dame s’approche de moi :
« Bonjour je peux vous renseigner ? »
« Oui je viens pour un tatouage »
« Ah ! Je sais que j’ai une tête de tricoteuse mais je ne m’appelle pas Dédé ! Regardez c’est juste en face de ma boutique. »
Elle a raison. Me voilà maintenant au milieu d’une boutique diététique bio qui sent les fruits secs. Le chat me regarde et se dirige vers un vieux fauteuil en cuir qui se trouve près de la caisse.
« Tenez, mon petit, prenez quelques dattes avant d’aller chez Dédé ! Ça va vous donner des forces ! Car même s’il a l’aiguille habile, c’est quand même votre corps qu’il va tricoter !! »
Et elle se met à rigoler.... Je la remercie, je fais une caresse au chat et je sors de la boutique. Le bruit du carillon résonne encore dans mes oreilles…
Et là, quelqu’un a appuyé sur la touche « play » à nouveau.
Je suis dans la rue : fini le ralenti. J’ai même l’impression que tout est légèrement accéléré.
Le gens qui marchent, les mobylettes qui passent, les bruits de la rue….
Je prends une datte, je la croque et j’avance.
Combien de temps ai-je marché ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que je ne me suis pas arrêtée chez Dédé. J’ai marché. Sans réfléchir.
Juste marché.
J’étais dans la rue et j’étais bien. J’ai encore des images fugitives et tête : des enfants qui courent après leur petit chiot, deux veilles voisines qui se racontent les potins, une femme qui regarde les vitrines….
La clé.
Où est ma clé ? Je suis arrivée chez moi sans m’en rendre compte. Je ne me rappelle même plus avoir pris le métro et le train.
Me voilà devant ma porte en train de chercher mes clés. Je fouille dans mes poches et je trouve dans une main une datte et dans l’autre ma clé.
Je rentre chez moi.
J’entends mon chat qui descend du canapé. Il se dirige vers moi et s’étire de tout son long. Et c’est l’heure du câlin rituel.
Je m’assoie par terre, la fenêtre qui mène au jardin et je mange la datte. Machinalement, je pose le noyau dans le pot du ficus qui est à côté de moi.
Vous avez deviné la suite ?
Deux mois plus tard, me voilà avec Lysie en train de planter un palmier dattier….
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Et vous, avez-vous déjà écris des nouvelles pour vous amuser ?
7 commentaires:
Le mystère reste entier.....;-)
As-tu eu un prix alors avec cette nouvelle?
Ca me fait penser à un de ses rêves bizarres qu'on fait parfois...
Plutot agreable a lire! Comme linette, ca m'a fait etrangement pense au genre de reves hallucinants, qui sont les miens au moins 5 nuits par semaine!
Tu en as d'autres dans le meme style?!
Hello à vous ! Hé non je n'ai pas eu de prix !
Mais c'était amusant à faire. c'est vrai que c'est un peu comme certains rêves...
J'avais écris une autre nouvelle pour un concours sur le thème mère/fille mais un tout autre style. C'est tout en matière de nouvelles !
Et vous deux ? Avez-vous déjà tenté l'expérience ?
Bon week-end !!!!!
très sympa cette nouvelle... elle aurait bien mérité un ptit prix quand mm !!! Moi j'en ai écrit pleinnn quand j'étais ado .... elles ont du finir à la poubelle surement. Par contre, j'ai gardé tous mes journaux de bord, et ça vaut le coup de les relire, je pique de bons fous-rires!!!
Merci Oujette !
Si jamais tu retrouves par hasard une de tes nouvelles, fais nous signe !
Ah les journaux de bord, ça c'est précieux et un peu nostalgique aussi ;)
Je l'ai redécouverte avec grand plaisir! Merci Una Idea! Quelle imagination tu as!
Merci beaucoup Marie !
Tu m'as redonné l'envie d'écrire et de relancer des jeux d'écriture sur le blog aussi.
Grosses bises !
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