Depuis quelques semaines je suis un cours d'écriture sur le thème : "les secrets d'un roman feel good réussi".
C'est très intéressant et j'y apprends beaucoup de choses sur le B.A BA de l'écriture (merci Angela !). J'aime le partage avec les autres participants sur leurs personnages et leurs histoires. Beaucoup de créativité, de convivialité et d'enrichissement au programme.
Je dois pour vendredi prochain écrire le résumé de mon histoire en 3 pages, le "synopsis". Je me suis dit que j'allais le partager avec vous, ce qui allait me motiver pour me lancer.
Attention cela risque d'être un peu long, vous pouvez encore zapper cet article si vous le souhaitez !
Et si vous lisez la suite, merci de votre indulgence, ceci est un premier jet !
Il était une fois... Gisèle
Une histoire d'amour, une quête identitaire, la renaissance d'un lieu
Une histoire d'amour
Gisèle est une femme chaleureuse qui a deux passions dans la vie : la cuisine et les gens. Elle est propriétaire de "Chez Gisèle", un restaurant convivial situé dans une petite ville près de Paris. Veuve depuis quelques années, sans enfants, son restaurant est comme sa deuxième maison et ses clients fidèles sont devenus sa famille élargie.
"Chez Gisèle" est un endroit où l'on se sent bien, nourri, dans tous les sens du terme : une bonne cuisine et une ambiance qui invite à la détente et donne l'impression de se sentir chez soi entouré de ceux que l'on aime. Les habitués, se rendent "Chez Gigi", pour tous les moments importants de leur vie.
La tante de Gisèle, Tante Ida, vient de décéder. C'était une femme qui possédait le don de mettre une
touche de fantaisie partout où elle passait et elle a rendu son dernier souffle alors qu'elle était en train de faire une croisière pour découvrir les fjords de Norvège. Elle a légué à Gisèle son immense maison.
Que faire de cette propriété ?
Gisèle décide après de longues semaines de réflexion de la vendre. Max, qui est agent immobilier et dont l'agence est dans la même rue que "Chez Gisèle" propose son aide à Gisèle pour estimer et assurer la vente de la maison.
Gisèle et Max se côtoient depuis de nombreuses années. Avec les autres commerçants de la rue, ils ont pris l'habitude de se retrouver tous les vendredis matins chez Gigi pour prendre un café ensemble et se raconter leur semaine. Les commerçants s'entraident volontiers et une grande solidarité règne dans le quartier.
Le livre commence au moment où Max se rend avec Gisèle dans la maison de Tante Ida afin de l'estimer. Maïté la dame de compagnie de Tante Ida vit toujours dans la maison et les accueille. Elle montre toutes les pièces à Max qui en descendant l'escalier rate une marche, tombe et se casse le bras.
Gisèle l'accompagne à l’hôpital et se sentant quelque part coupable de cette chute survenue chez Tante Ida, elle va lui faire la cuisine tout le temps de sa convalescence, jusqu'à ce qu'il puisse à nouveau se préparer lui-même ses repas. Max est divorcé depuis longtemps, et vit seul. Il est resté très ami avec Sylvia son ex-femme qui a refait sa vie.
Cette culpabilité que ressent Gisèle envers Max est accentuée par une histoire ancienne dont Max n'a pas connaissance. Gisèle s'est rendue compte récemment qu'elle avait fait rater une vente importante à Max en parlant avec un de ses clients de Mme Margot, une voisine acariâtre qui "pourrissait la vie" de la famille Dugrand. Or il se trouve que Les Dugrand s'apprêtaient à vendre leur maison à ce client en question qui du coup a changé d'avis...
Gisèle et Max vont au fil des semaines apprendre à mieux se connaître et petit à petit ils vont se voir autrement que comme des voisins de quartier. Ils tombent amoureux au fil de l'histoire (à développer).
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Une quête identitaire
En parallèle de cette histoire d'amour naissante, une autre histoire se joue à travers la maison de Tante Ida que Gisèle va devoir vider afin de la vendre.
Aidée de Maïté, Gisèle va ranger, trier et vider chaque pièce de la maison. Alors qu'elle s'attaque à la commode de Tante Ida, Gisèle va trouver une lettre de sa propre mère adressé à tante Ida. Dans cette lettre, sa mère parle de son bébé qui est mort et de son immense tristesse. Gisèle avait donc un frère ! Cet enfant est mort quelques jours après sa naissance. C'était un secret de famille et Gisèle qui s’était toujours crue fille unique est sous le choc en lisant ceci.
Apprendre cette nouvelle va conduire Gisèle à relire les grands événements de sa vie à travers un prisme nouveau et lui apporter des éléments de compréhension sur la mélancolie de sa mère, le besoin d'action permanent de son père, l'explication de ses deux propres fausses couches, le sentiment de ne pas être à sa place...
A travers cela, Gisèle interroge sa propre identité, sa propre histoire et va passer par une grande phase d'introspection. Elle va ressentir le besoin d'écrire à nouveau, chose qu'elle faisait quand elle était adolescente. Elle va partager certains de ses textes dans le roman.
Elle sera accompagnée dans cette étape particulière de sa vie par ceux qui l'entourent et notamment Melinda, une cliente devenue amie.
Melinda, après un Burn Out sévère a décidé, par survie, de changer complètement de vie. Elle qui était responsable d'une équipe de commerciaux, en charge de négocier de gros contrats, est devenue organisatrice de stages de développement personnel et a fondé une association "Voyage au pays du Bien-être" dont la vocation est le partage d'expériences autour du bien-être et le développement de soi.
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La renaissance d'un lieu
Justement Melinda est en train de préparer un week-end Yoga et Reiki avec 2 autres intervenants et s'apprête à accueillir 15 participants à l'Auberge du Petit Champs le week-end qui vient. Ce stage de développement personnel est très important pour Melinda car c'est le premier du genre qu'elle organise et elle a vraiment à cœur que tout se passe bien.
Or il y a un "petit" problème... La directrice de l'Auberge vient de contacter Melinda ce jeudi soir pour la prévenir d'un dégât des eaux important qui rendra impossible l'utilisation de la salle que Melinda avait réservée pour le stage.
Melinda, paniquée, partage cela avec Gisèle qui tout à coup a une idée. Et si on utilisait la maison de Tante Ida pour accueillir les participants et y faire le stage ?
Ni une ni deux, Gisèle, Melinda et Maïté, s'activent dans la grande maison qu'elles vont préparer pour accueillir au pied levé les participants qui doivent arriver le vendredi à 17h. Sylvia, ayant eu vent de la nouvelle par Max, va les aider aussi. Elle est Home stager et a l'habitude de relooker, réagencer les lieux pour en révéler le potentiel.
La fine équipe va réussir en quelques heures à préparer comme il se doit la maison de Tante Ida qui s'apprête à vivre une nouvelle vie le temps d'un week-end...
Gisèle se chargera de la cuisine tout le temps du stage.
Et le stage sera une réussite ! Le cachet spécial de la maison de Tante Ida, l'accueil maternel de Maïté, la bonne cuisine de Gisèle, le professionnalisme et l'écoute des intervenants choisis par Melinda... Bref, les participants sont emballés, c'est un succès !
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Gisèle réalise alors qu'elle ne peut pas vendre la maison de Tante Ida, que ce lieu mérite de vivre une nouvelle vie, et que cette maison a le pouvoir de faire du bien.
C'est alors que naît un nouveau projet.
La maison de Tante Ida va devenir un lieu dédié au bien-être, au développement, à la convivialité, à la créativité. Elle pourra être louée le temps de stages, séminaires, rencontres....
Maïté sera en charge de l'accueil de ces nouveaux invités.
Melinda pourra y animer de futurs stages et Gisèle pourra cuisiner pour les participants.
Max, une fois rétabli, pourra assouvir sa passion, la construction de meuble en bois qui orneront les pièces nouvellement agencées par Sylvia.
La maison va retrouver un nouveau souffle, Gisèle et Max vont vivre pleinement leur histoire d'amour, Melinda va développer son association. La vie repart de plus belle...
(©Una Idea - Tous droits réservés)
PS : En écrivant ce texte, voici une chanson qui est passée sur ma Radio préférée :
Dr Feelgood : Groove Junkies
C'est un signe !
4 commentaires:
Tu as bien avancé sur le synopsis! Pas mal de belles idées. J'aime beaucoup la renaissance d'un lieu et peut-être aussi des personnages (les secrets de famille ouvrent en effet des pistes sur un nouvelle approche de soi, de la vie en général).
J'ai noté une incohérence dans la partie 'renaissance d'un lieu': "Ni une ni deux, Gisèle, Melinda et Tante Ida" - Tante Ida n'est pas morte? Ou c'est moi qui ai mal lu.
C'est très prometteur Stéphanie! Bravo!
Merci beaucoup Marie pour ton retour sur le texte ! Et oui tu as raison je me suis trompée, au lieu d'écrire Maïté j'ai écrit tante Ida. Merci d'avoir vu cette erreur que je viens de corriger !
J'aime beaucoup. En lisant, je m'imaginais te suivre comme on suit un cours d'eau.
La vie comme un cours d'eau qui ne s'arrête pas.
L'idée aussi de l'être humain qui transmute, qui remet de la vie, qui enrichit, embellit et l'idée que pour arriver à rendre le tout encore plus plein de vie, on s'associe. Seul on va plus vite et ensemble on va plus loin.
Hâte de te suivre dans cette aventure. Bises de l'amitié en ce 14 février. Même si tous les jours se valent pour ça tant l'amitié est fondamentale pour aller plus loin ...
Merci Carole pour ton joli message et pour tes encouragements !
Et grosses bises de l'amitié à toi aussi :)
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