La page de ceux qui aiment prendre la plume et lire !







Toute histoire est le fruit de la collaboration entre l'auteur,

qui écrit les mots sur la page,

et le lecteur,

qui leur donne vie dans son imagination"


Deviens jeune auteur, Christopher Edge, P.52



 

L'Appel de la plume


Et si une plume se posait sur votre épaule aujourd'hui et vous invitait à écrire.
Que chuchoterait-elle à votre oreille ?


Qu'est-ce qui se cache au fond de votre cœur
 et que vos mains sont aujourd'hui prêtes à offrir au monde ?

Comme le dirait la petite souris, prend ton clavier et vas-y, écris !








Concours d'écriture : Textes à la pelle

Voici un site que j'ai découvert hier un site, qui va nourrir toutes vos envies de plumes pour ceux d'entre vous qui aiment écrire ou pour vos proches : 

https://textes-a-la-pelle.fr/

Vous y trouverez tous les concours d'écriture possibles !




Contes

J'ai récemment découvert le blog "Contes à rêver" qui est une vraie malle aux trésors où les contes et les histoires sont à l'honneur.






Conseils d'écriture

Je vous invite à faire un tour sur le blog "Remanence des Mots" qui regorge de conseils littéraires



et aussi ceux-ci :






Couleur




Orhan Pamuk


Qu'est-ce qu'être une couleur ? 
C'est le toucher de la pupille, la musique du sourd-muet, la parole dans les ténèbres. Parce que depuis dix mille ans, j'ai entendu les chuchotis des âmes de tous les objets dans les livres, à longueur de pages, qui résonnent comme le vent dans les nuits de tempête. Je puis vous dire que ma caresse pour eux, est comme celle des anges.(...)

Quelle chance d'être le rouge ! Je suis le feu, je suis la force. On me remarque et l'on m'admire, et l'on ne me résiste pas.

Car je dois être franc : pour moi, le raffinement ne se cache pas dans la faiblesse, dans la pusillanimité mais réside dans la fermeté et la nette résolution. Je m'expose, donc, aux regards. Je n'ai crainte ni des couleurs ni des ombres, encore moins de la foule, ou de la solitude. Je jouis de prendre une surface offerte à mon ardent triomphe : je la remplis, je m'y répands ; les cœurs s'emballent, le désir augmente, les yeux s'écarquillent et tous les regards étincellent ! Regardez-moi, c'est bon de vivre ! Voyez comme c'est bon de voir ! Vivre, c'est voir, on peut me voir en tout lieu, croyez-moi : la vie commence, la vie s'achève toujours avec moi...





"Ce recours soudain à une intervention divine permettait aux auteurs de clore rapidement et de manière souvent abrupte leurs pièces, sans toujours respecter la logique ou la cohérence interne de l’histoire."



Dialogues





Ecrire à plusieurs

L'énergie du groupe est porteuse à plusieurs titres :
- Chacun est à la fois dans la position de l'auteur du texte, de celui qui le lit et aussi dans la position de celui qui écoute le texte des autres participants.

_ En tant qu'auteur du texte, votre plume est nourrie avec des propositions d'écritures renouvelées qui vous permettent d'explorer des territoires d'écriture qui étaient peut-être inexplorés jusqu'alors.

- Lire votre texte à voix haute en groupe est encore une autre expérience, elle vous permet de vivre vos mots autrement et d'avoir le retour des autres qui les reçoivent. Ces retours peuvent vous ouvrir de nouvelles pistes sur nos personnages, votre récit ou mettre en valeur des éléments que vous n'aviez pas perçus jusqu'alors.

- Vous rencontrez des compagnons de plume avec qui vous allez pouvoir vous relire, créer des textes en commun, vous soutenir lors de l'écriture de vos textes en dehors de l'atelier.


Emotions

Le thésaurus des émotions : 

Feuilleter les 100 premières pages : 



Souvent salué comme « l’étalon-or » des écrivains et réputé pour avoir transformé la façon dont nombre d’auteurs transcrivent et créent l’émotion dans leurs textes, le best-seller Le thésaurus des émotions, est désormais enrichi de cinquante-cinq nouvelles entrées.

L'une des plus grandes difficultés que rencontrent les écrivains est de savoir comment transmettre une émotion aux lecteurs, de manière unique et convaincante. Lorsque nous décrivons les sentiments de nos personnages, nous utilisons souvent la première idée qui nous vient à l'esprit, et ils finissent par sourire, hocher la tête et froncer un peu trop les sourcils.

Si vous avez besoin d'inspiration pour créer des réponses émotionnelles personnalisées et évocatrices pour vos protagonistes, ce guide ultime de l'émotion « à ne pas dire » va vous aider.




Formations, master class, podcast

Merci à Jacques pour le partage de ce tableau et de toutes ces adresses : 


Nom

Site

Forme

Coûts

Avis

 

 

 

 

 

Edith & Nous

https://www.edithetnous.com/

Accueil de manuscrits

Gratuit, options payantes

Moyen pour vendre des prestations

Artist Academy

https://www.the-artist-academy.fr/

Masterclass en ligne

75€ puis 49€ la 2ème année

Des cours proches de la pratique

Mentor Show

https://mentorshow.com/

Masterclass en ligne

12€/m (promo) ou 197€/an

Bons conseils sur l’écriture et dev perso

Cyril Destoky

https://cyrildestokyauteur.com/

Coach en écriture

Selon la prestation

Bon marketing. Orienté auto édition

Write Control

https://www.writecontrol.fr/

Conseils pratiques

Gratuit et selon la prestation

Intéressant

Publier son livre

https://publiersonlivre.fr/

Conseils pratiques

Gratuit et selon la prestation

Assez complet

Vivre d’écriture

(vivredecriture.com)

Conseils pratiques

Gratuit pour la FAQ

Liens sur l’écriture (onglet Ressources)

L’Atelier des Auteurs

Atelier des auteurs

300 vidéos de conseils

Gratuit

Très intéressant

Devenir écrivain

https://podcasters.spotify.com/pod/show/devenir-ecrivain/

Podcasts sur l’écriture

Gratuit

Très motivant

Les Mots

Les mots,

Ateliers et coaching

payant

Un peu fouillis

Wattpad

https://www.wattpad.com/

Mise en ligne de docts

Gratuit et premium

Se donner une chance ?

Textes à la pelle

https://textes-a-la-pelle.fr/

Concours et appels à textes

Gratuit

C’est vous qui êtes demandé

Story Lab

https://www.story-lab.fr/

Concours et partage

Prestations payantes

Offre intéressante, à étudier




Harry Potter :
Comment a germé cette histoire dans l'esprit de JK Rowling ?








Héros : le voyage du héros
Joseph Campbell

Wikipedia : Lire en entier ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_du_h%C3%A9ros


Le voyage du héros (hero's journey) ou monomythe, est un concept établi par Joseph Campbell et décrit dans son livre Le Héros aux mille et un visages en 19491. C'est une base, considérée comme étant un classique en narratologie, destinée à construire le voyage initiatique typique du héros que l'on peut trouver dans de nombreux récits du monde entier, en particulier, dans les œuvres littéraires et l'industrie cinématographique.

Il peut être résumé dans un scénario comportant 12 étapes. Ce dernier a été appliqué dans maintes œuvres littéraires ainsi qu'au cinéma, en particulier en raison du traité de scénario de Christopher Vogler dans les années 1990Note 1, ainsi que son ouvrage The Writer's Journey: Mythic Structure For Writers.




Incipit
lire des premières pages de livre

La Petite Lumière - Antonio Moresco

M pour Mabel

La vie selon Juan Salvador, palmipède d'Uruguay de Tom Michell

Les mémoires d'un chat



Jeunesse

Enseigner avec la littérature jeunesse

Et d'autres sites à découvrir : 






Interviews d'auteurs et  processus d'écriture 


Jeanne l'alsacienne, un récit transgénérationnel, écrit par son arrière petite fille, Laure Mestre

Pierre Martial nous emmène à la rencontre des Don Quichotte du livre

Philippe Hayat nous présente son premier roman : "Momo des Halles"

Marie Kléber présente son recueil de poèmes, L'essence de l'être

Un livre pour enfant qui fait chaud au cœur : Sylvie Collin nous présente "Oh un nuage"

Valentin Reinher et "La vie est bègue", son livre et son spectacle

Céline Santini à travers l'art du Kitsungi nous parle de résilience

Ariane Zenker et ses recettes gourmandes de gâteaux : Let's Cake

Corinne Samama nous explique comment manager dans un monde sans visibilité

Audrey Chapot nous invite à sortir des sentiers battus et nous présente "L'éloge des métiers hybrides"

Serge Hayat réinvente le destin de l'Aiglon, fils de Napoléon 1er dans L'Empire en Héritage





Jeux d'écriture

Retrouvez tous les jeux d'écriture parus dans le blog depuis 2009 pour prendre la plume !





Lectures à découvrir

Le blog "Books, tea time & sweet apple pie" chronique livresque, fantaisiste, et épicurienne va vous donner envie de découvrir de nouveaux livres !


Et aussi

La vie secrète d'un cimetière


Revue littéraire : Restes


La libraire "Les bleuets" dans le joli village de Banon
et les coups de cœur des libraires : 


Listes de livres par thèmes


Protagonistes non-humains
Le (ou les) personnage principal n'est pas un humain. 

Il peut être animal, objet, plante. Et parfois autre. Et parfois aussi narrateur.







Livre : racontez sa vie


Comment ce livre est-il arrivé entre vos mains ? 

Qui vous l'a conseillé ? 

Qu'est-ce qui vous a attiré vers lui ?

L'avez-vous trouvé dans une boîte à livre ?

Chaque livre vit sa propre vie, de mains en mains, de cœur en cœur et nous offre un jour, ses mots bienvenus au détour d'une page feuilletée.







le Livre de vos rêves


Avez-vous déjà eu envie de prendre la plume pour écrire ? Je sais que certains d'entre vous ont déjà franchi cette étape et fait naître de beaux ouvrages !

Come vous le savez, l'écriture tient une place importante dans ma vie. Que ce soit ici dans mon blog, à travers des poèmes dans un autre ou sous d'autres formes que je suis en train d'expérimenter en ce moment. 

On m'a dit récemment qu'"écrire son livre c'est écrire le livre que l'on rêverait de lire et qui n'a pas encore été écrit". Merci Marion !

Avez-vous déjà ressenti en vous l'envie d'écrire ? Racontez-nous !

Et comme le dit Virginia Woolf : "Ecrivez ce que vous désirez écrire, c'est tout ce qui importe, et nul ne peut prévoir si cela importera pendant des siècles ou pendant des jours"




Magazine d'écriture Créative



La machine à écrire, un nouveau magazine dédié à l'écriture créative vient de paraître !


la Magie de l'écriture

Ecrire... Il suffit de quelques mots posés sur le papier pour faire naître un nouvel univers, donner forme à une idée, embarquer des lecteurs dans une histoire.

En créant c'est parti mon kiki et mes autres blogs j'ai découvert de multiples facettes que l'écriture nous offre. Et le voyage ne fait que commencer...

Au-delà de ce que portent les mots et de ce tout qu'ils permettent et véhiculent, c'est aussi tout leur pouvoir de transformation de nos états émotionnels qui est précieux.

La magie de l'écriture, quand nous écrivons, quand nous lisons les textes des autres, quand quelques mots posés sur le papier nous reconnectent à quelque chose qui est "vraiment nous" et qui nous redonne une impulsion que l'on pesant perdue.

Merci à toutes les plumes, du passé et d'aujourd'hui, qui avec quelques mots nous ouvrent de nouveaux horizons.

Merci à toutes les âmes bienveillantes qui nous donnent envie d'écrire et de prendre la plume.

Merci à tous les lecteurs qui nous offrent leur regard et donnent vie à nos textes.

Sortez les crayons, libérer les claviers, ouvrez vos cœurs, laisser parler votre imagination et écrivez, écrivez, écrivez et vous verrez la magie opérer...








La Magie



Apprentis sorciers, la magie à portée de main
Francesca Matteoni, illustration Elisa Macellari


"L'histoire des peuplades du monde nous enseigne que la magie a toujours existé. À première vue, tout a l'air magique : l'éclair qui enflamme un arbre ; le vent qui souffle, gronde et rugit, la rivière qui bouillonne, moutonne, serpente, la graine qui surgit du sol pour fleurir.

Les entités invisibles qui animent le feu, l'air, l'eau et la terre sont magiques, tout comme les mots et les gestes que nous adoptons pour eux. La magie n'est pas un don facile. Sa complexité tient à la difficulté de lever le voile des apparences et toucher l'âme de toute chose.

Elle a toujours permis de comprendre les liens secrets entre les choses et d'apprendre les langages qui les régissent. Ceux qui parlent ces langages ont été jugés puissants et respectable, ou maléfique et dangereux, trompeur et rusé, poète est sage, rêveur et guerrier. Aujourd'hui, ceux qui perçoivent la magie du monde sont capables d'écouter. Ils ne rejettent aucun sentiment. Ils préfèrent la difficulté à la facilité. Ils reconnaissent la douleur, les obstacles, la peur comme la félicité, la joie et l'espoir. La magie n'est pas déconnectée de la réalité, elle vit en son sein. Elle marque la réalité intime autant que la réalité extérieure, qui, bien qu'apparemment séparé, sont en fait liés et se reflète l'une l'autre."



Construire un système Magique


L'auteur Brandon Sanderson a théorisé la façon de créer "un système magique" quand nous souhaitons faire entrer la magie dans nos histoires.

Cette vidéo très bien faite de Mélodie Joseph nous donne de nombreuses clés pour comprendre comment faire œuvre la magie dans nos écrits et nous amène à nous poser de nouvelles questions à son sujet : 







Merci à Kristen Kieffer et à Béta-lectrice d'offrir ici deux résumés de son modèle :

En anglais :

En français :

hashtag


Merci

https://partimonkiki2.blogspot.com/2024/06/citation-merci-pour-cette-experience-ai.html


"Je n’oublierai jamais le jour où j’ai écrit la dernière ligne de Mange, prie, aime.
 Merci pour cette expérience, ai-je dit au livre, à haute voix. 
Tu as changé ma vie.

Même si personne d’autre ne te lira probablement jamais, 
je sais ce que tu as fait pour moi,
et je t’en suis profondément reconnaissante."

Elizabeth Gilbert, à propos de son livre Mange, prie, aime




Le Merveilleux


Le merveilleux : Les phénomènes surnaturels se produisent sans explication rationnelle mais sont admis. En général, c’est un monde imaginaire totalement reconstitué qui ne suscite pas le doute ou la peur et même il apaise le lecteur. C’est un dépaysement pour le lecteur mais aussi une leçon de morale. Le conte est ce qui incarne le mieux la littérature du merveilleux.

Lire la suite : 
https://blogatelieremanence.com/le-merveilleux/


les Non-dits et les silences en écriture

Dans un monde où chaque histoire semble devoir tout dire, où chaque détail est expliqué, la magie de l’implicite se perd. Pourtant, l’écriture, à son sommet, repose souvent sur ce qui n’est pas dit. Les non-ditsles ellipses et les silences ouvrent des espaces d’interprétation pour le lecteur, évoquant des émotions profondes et rendant les récits plus puissants. Cet article vous invite à explorer pourquoi et comment utiliser ces outils subtils pour enrichir votre écriture : 


https://www.aproposdecriture.com/liberer-le-pouvoir-de-linvisible-dans-lecriture





Objets

LES OBJETS DANS LES ROMANS...TOUTE UNE HISTOIRE !





COMMENT FAIRE ÉCRIRE À PARTIR DE L’OBJET ? 
 ALICE MOINE





On : l'utilisation du pronom ON en écriture

Dans la langue française, le pronom « on » est souvent perçu comme un simple substitut impersonnel, mais en réalité, il est un outil narratif d’une richesse insoupçonnée. Utilisé de manière subtile par les écrivains contemporains, il permet de jouer avec les perspectives, d’instaurer une distance émotionnelle et d’universaliser les expériences. Explorons les différentes fonctions du « on » dans la littérature et… INSPIRATION !

Lire la suite : 




Panne d'inspiration 

25 remèdes d’écrivains à tester (ou pas)





Partagez et retranscrivez vos textes : une dynamique vertueuse

Quand vous retranscrivez vos textes, vous enclenchez une dynamique vertueuse :

- cela vous permet d'appréhender avec un autre regard vos écrits et de poursuivre l'écriture si l'inspiration est au rendez-vous

- c'est aussi pour vous une façon de faire une place à l'écriture dans votre quotidien et d'ancrer cette pratique plus régulièrement

- vous pouvez les partager facilement autour de vous et solliciter des retours

- en les imprimant ils deviennent un outil de travail et une matière première que vous pouvez souligner, raturer, annoter, découper, coller, à votre guise selon votre processus de travail




Personnage

« une fois que mon univers est peuplé, je passe à la création de ces habitants. (…) Je travaille toujours au présent, car le personnage que je suis en train de créer doit être réel, un véritable être humain, et je veux qu’au moment où je m’attellerai à l’écriture du roman (…) le lecteur découvre une vie qui existait avant le début de l‘histoire et continuera bien après sa fin.

Tant pis si je fais des fautes d’orthographes, si une phrase n’en finit pas, si je tombe sur un détail qu’il faudra étoffer plus tard, j’essaie de ne pas écouter le bruit parasite dans ma tête mais plutôt les réactions physiques de mon corps. J’attends le moment où je me sentirai crier « oui c’est ça : » parce que c’est à ce moment précis que je saurai que je tiens le bon bout »
 
Elizabeth Georges, p 57




Fiche personnage selon Elizabeth Georges p.58/59

 

Nom

Age

Taille

Poids/corpulence

Lieu de naissance

Couleur des yeux/cheveux

Particularités physiques/ détails

Son trait de caractère principal

Son trait de caractère le moins présent

Education / scolarité

Meilleur ami

Ennemis

Famille (mère, père, frères et sœurs, etc…)

Besoin vital

Démarche pathologique

Il/elle se moque de

Philosophie de vie

Ambition dans la vie

Mimiques en parlant

Allure / démarche

Tendances politiques

Loisirs

Ce que l’on remarque chez lui en premier

Ce qu’il fait lorsqu’il est seul

Résumé du personnage en une phrase

Va-t-il être aimé / détesté des lecteurs ?

Evolue-t-il au cours de l’histoire, Comment ?

Evènement marquant qui a fait du personnage ce qu’il est

Evènement marquant qui illustre qui il est à présent




Fiche personnage : une amitié hors du commun

L'amitié qui lie deux être vivants nous offre l'occasion de partir à la rencontre de ces duos hors du commun. Qui sont-ils ? Ont-ils un vécu commun ? Qu'est-ce qui les rassemble ou les distingue ?

La fameuse "fiche personnage" qui nous aide à caractériser nos héros peut prendre de multiples formes. Ce qui compte c'est dans quelle mesure elle va nourrir notre plume et nous permettre de faire naître sur le papier des vies plus vraies que nature.





Poésie

Qu'est-ce que la poésie :

Poèmes

Découvrir et écrire des poèmes
Poème-France permet de publier sur Internet vos vers, qu'ils soient de simples proses ou de véritable tableaux de mots.
Il est aussi une sorte réseau social pour les écrivains ou les peintres-poètes qui donne l'occasion de faire connaitre leur art !











Radio : écrire pour la radio
de bons conseils ! 



Récit de vie

Des ressources pour écrire et des ateliers en ligne


Ecrire une Scène dans un roman

Christelle Lebailly

https://partimonkiki2.blogspot.com/2024/03/ecriture-comment-ecrire-une-scene-dans.html




Visages

Derrière chaque visage se cache une histoire, un vécu


Que dirait quelqu'un qui ne vous connait pas en voyant notre visage ? 

Quelles émotions émanent de vous ?

Qu'est-ce qui fait que nous sommes touchés par la photo d'un inconnu ?



Découvrez le travail du photographe Katsoulis, "8000 faces"
et appréhendez comment certains visages
viennent à votre rencontre...





Musique d'ambiance pour écrire














Histoires : pourquoi nous en avons besoin ?


Merci à Philippe pour l'envoi de cet texte 


Antoine Compagnon: «Comme les enfants ont besoin d'histoires, l'homme a un besoin naturel de littérature et de poésie»


ENTRETIEN - L’académicien et professeur émérite au Collège de France publie La littérature ça paye ! (Équateurs), un plaidoyer pour la lecture dans lequel il défend les vertus d’une activité qui ne connaît aucun «gain de productivité» mais demeure essentielle.

LE FIGARO MAGAZINE. - Dans votre livre La littérature ça paye ! , vous essayez de justifier l'utilité de la littérature en empruntant le langage des économistes. Pourquoi ? Faut-il s'adapter à son temps pour convaincre des bienfaits immémoriaux de la littérature ?

Antoine COMPAGNON. - La littérature ça paye ! était le titre que j'avais donné à une conférence de rentrée à HEC. Pour convaincre ces jeunes gens et jeunes filles, qui s'apprêtaient à des métiers dans l'entreprise, la banque, l'administration, le commerce, de ne pas renoncer à la littérature et à la lecture. J'ai voulu leur montrer que la littérature apportait un certain nombre de bienfaits, que l'on pouvait en faire une analyse coûts-avantages.

Le point de départ est tout de même l'idée que la littérature et la lecture font partie de ces rares activités humaines dans lesquelles il n'y a pas de progrès depuis des millénaires. Dans la lecture, il n'y a pas de gain de productivité à espérer. Lire en diagonale, c'est lire mal ! Cela a des conséquences aujourd'hui : la lecture est une occupation fragile, vulnérable, dans un monde où tout doit aller plus vite. Il importe de sauver cet exercice lent, tout en étant conscient que l'on ne pourra pas l'accélérer. Il y a certainement des gains à en attendre, mais cela suppose des investissements à long terme.

Comment expliquez-vous que ces « hommes occupés » dont parle Proust regardent avec dédain l'activité littéraire et intellectuelle ?

Cette idée importe à Proust, et elle revient dans À la recherche du temps perdu : le littéraire, l'écrivain est traité avec dédain par ceux qu'il appelle « les hommes occupés », qui ont des professions actives, faites d'horaires et d'agitation. C'est le produit du renversement qui s'est opéré à la Renaissance. À partir de ce moment-là, la notion d'otium, de loisir lettré, qui était le temps de la vie où l'homme se réalisait, s'accomplissait dans la retraite studieuse, s'est transformée en loisir au sens du Club Méditerranée, de la société des loisirs, du vide d'activité. Montaigne valorisait encore la retraite solitaire dans sa tour, par rapport à son activité de magistrat. Il considérait que c'était dans sa tour qu'il était vraiment lui-même.

Mais on a renversé le rapport de la vie active et de la vie contemplative. C'est un phénomène constitutif de notre modernité qui explique l'évolution du regard sur l'activité intellectuelle, dont l'input essentiel est le travail de la matière grise, qui est très peu visible et ne connaît aucun gain de productivité. L'activité de l'écrivain est donc difficilement valorisée ; on l'imagine assis dans un fauteuil, oisif. C'est pourtant une idée tout à fait fausse quand on voit combien d'écrivains se sont tués au travail : Proust, Kafka, Joyce sont morts à la tâche ! Céline aussi, avec ses milliers de pages écrites pour n'en extraire qu'une seule.

Contrairement à Paul Valéry, vous définissez la littérature comme un besoin naturel de l'homme. Sommes-nous par essence des « conteurs d'histoires » ?

Paul Valéry pense que l'être humain a besoin de se nourrir et de dormir, mais qu'il n'a pas besoin d'art. D'où son idée que les artistes doivent toujours recréer le besoin pour un homme qui pourrait vivre sans peinture, sans musique, sans littérature. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette thèse et j'essaie de montrer qu'à chaque fois que Valéry parle des enfants, il se trouve confronté à des contradictions, car il voit des enfants qui ont besoin d'histoires.

Je crois que l'homme est un animal qui a besoin d'histoires. Il suffit de regarder les enfants de 2, 3 ans, leur amour des histoires à cet âge. Valéry dit « quand un enfant est seul, il ouvre et il ferme des tiroirs, il ouvre et il ferme des robinets ». Pour moi, c'est cela l'essence du roman : ouvrir des chemins puis les refermer. La littérature, ce sont des suites de bifurcations, de cheminements, parfois d'impasses. L'homme a aussi un besoin naturel de poésie : si l'on écoute les enfants qui jouent avec les mots, cette faculté de poésie est vite évidente. Un être humain sans récit et sans poésie, c'est un être humain à qui il manque quelque chose, comme de sommeil ou de nourriture.

Vous évoquez aussi les parents qui lisent des histoires à leurs enfants. Est-ce en famille plus qu'à l'école que nous apprenons à lire ?

Je crois que l'école ne peut pas tout. La classe d'âge qui lit le moins aujourd'hui, c'est ce qu'on appelle les « jeunes adultes », qui ont fini leurs études : quand la prescription de l'école n'est plus là, ils renoncent à toute lecture. L'école ne suffit pas à enraciner l'habitude de lire. La scène primitive de la lecture reste la scène familiale : c'est la mère, aujourd'hui aussi le père, qui lit à un enfant avant de s'endormir la même histoire tous les jours. L'expérience originelle de la lecture, c'est celle-là. Puis il y a un moment de bascule où l'enfant se met à lire lui-même.

C'est cette expérience qui donne l'amour de la lecture. Je pense que quelqu'un qui a été frustré de cette initiation à la lecture très jeune est quelqu'un à qui il manquera quelque chose. Quand on voit que les jeunes adultes, entre 25 et 35 ans, sont ceux qui lisent le moins aujourd’hui, on se demande s'ils se mettront à lire plus tard. Peut-on se mettre à lire plus tard si l'on n'a pas été accroché à la lecture dans son enfance, si l'on n'a pas aimé se perdre dans une histoire qui n'est pas la sienne, dans un autre monde ?

Quand avez-vous commencé à vous égarer dans les livres ?

Je me suis vraiment intéressé à la littérature grâce aux lectures de l'adolescence. J'appartiens à une génération pour laquelle les grandes vacances étaient le temps de l'ennui ; pendant les trois mois de vacances dans les années 1960, avant l'entrée dans le monde numérique, on plongeait dans Balzac, Stendhal, Flaubert, Zola, Tolstoï, Dostoïevski, Dickens… On se perdait dans ces grands romans. Il est certain que c'est une expérience plus difficile pour les adolescents d'aujourd'hui, qui ont plein d'autres distractions, plein d'autres occupations. J'appartiens à la génération du livre de poche.

Parmi les écrivains qui vous ont marqué, vous évoquez Stendhal, sur lequel vous n'avez pourtant jamais écrit. Est-ce Stendhal et Julien Sorel qui vous ont donné envie de « vivre votre vie comme dans un roman » ?

La lecture du Rouge et le Noir m'est arrivée à un moment éprouvant de la vie, je la rattache à ces souvenirs-là, mais il est vrai que Stendhal est un auteur sur lequel je n'ai pas écrit, sur lequel je n'écrirai sans doute jamais. Même si je l'ai parfois enseigné. J'ai eu le sentiment, en lisant Stendhal, d'apprendre beaucoup de choses, par exemple sur l'amour et sur le pouvoir. Et ce sont des choses essentielles ! Ces leçons, je les ai trouvées dans Le Rouge et le Noir, puis je les ai retrouvées dans La Chartreuse de Parme.


J'ai aimé aussi ce sens de la distance, du jeu, de l'ironie par rapport à la vie des héros stendhaliens, que ce soit Julien Sorel, Fabrice, la Sanseverina, Mosca, le père Leuwen, les hommes de pouvoir. Tous ces gens jouent. Ils résolvent la contradiction des philosophes en montrant qu'on peut être en même temps dans la rue et au balcon en train de se regarder passer. C'est cela que donne la littérature, la faculté d'être sur la scène et dans la salle. Ceux qui bénéficient de ce double regard grâce à la littérature connaissent un avantage.

Vous avez beaucoup écrit sur Proust, et vous citez Philippe Dijan qui affirme, lui, que « Proust ne (l)'aide pas à traverser la rue ». À quoi Proust vous aide-t-il dans la vie ?

Je prends cette image : traverser la rue, traverser la ville, traverser la vie. Avec Baudelaire, on a un peu cette équivalence, il s'agit de traverser. Je suis de ceux que Proust et beaucoup d'autres ont aidés à traverser la vie. J'ai lu Proust assez jeune, à 17-18 ans et ce fut une révélation de beaucoup de vérités. Saurait-on ce qu'est la jalousie si l'on n'a pas lu Proust ? Saurait-on ce qu'est le deuil ? Une partie des gens de ma génération ont appris tout cela dans Proust. Je crois qu'on est plus présent dans la vie, dans les expériences que l'on a, si l'on a traversé la littérature. On est en quelque sorte mieux équipé pour saisir l'occasion, pour attraper ce qui passe.

Dans votre livre, vous évoquez aussi de l'importance de la lecture pour les médecins, les juristes, les mathématiciens… En quoi être un grand lecteur permet-il de mieux faire son métier ?

Aux États-Unis, ce qu'on appelle la « médecine narrative » est désormais intégrée dans les facultés de médecine. Cela part du sentiment que le médecin et tous les soignants sont dans une position très compliquée, car ce sont à la fois des gens de science et des gens qui ont toujours affaire à des cas particuliers. La médecine ne peut pas se réduire à identifier des problèmes et trouver des solutions. Car les solutions ne fonctionnent pas si elles n'entrent pas dans des récits avec les patients, sur les symptômes, sur la maladie, sur la guérison.

En devenant de plus en plus technique, « problem-solving », la médecine a pris conscience de la nécessité d'avoir une composante humaine, dialogique, et que la meilleure façon d'initier à cette composante, c'était la littérature. D'où l'idée d'introduire dans les facultés de médecine des séminaires où on lirait des romans qui parlent des maladies, de la douleur, de la mort, de la guérison, de tout ce à quoi les médecins sont confrontés. Et cela fait beaucoup de bien à la médecine. Je pense qu'un médecin qui a lu Thomas Mann ou Proust est un meilleur médecin ! Pour le droit, c'est la même chose : je préférerais avoir affaire à un juge qui a lu Kafka !

L'inventivité dans beaucoup de disciplines est liée à des compétences que la littérature et la poésie peuvent donner. Les sociologues et les économistes les plus célèbres avaient aussi un flair de poètes.

Vous dites d'ailleurs qu'aux États-Unis, l'enseignement de la littérature et de la culture générale est plus répandu dans les départements non littéraires. Comment l'expliquez-vous ?

En France, ce sont les privilégiés du système scolaire qui conservent un enseignement de culture générale plus longtemps. Dans les classes préparatoires scientifiques et commerciales, on considère qu'il est important d'avoir un peu de culture littéraire, et dans les classes prépara toires littéraires on est aussi polyvalent plus longtemps. C'est l'un de mes regrets ; j'ai souvent insisté pour que dans les BTS, les IUT et les lycées professionnels, il y ait plus de culture générale, puisque cela permet de donner de la hauteur, de la distance, de rebondir plus tard dans la vie.

Aux États-Unis, les études sont structurées assez différemment. Pendant les quatre années de college, avant la spécialisation, les étudiants doivent continuer à étudier une langue vivante, à suivre des cours de culture générale et de culture scientifique. Par conséquent, il se trouve qu'un étudiant sortant d'une université américaine a plus de chance d'avoir lu La Divine Comédie et Crime et châtiment qu'un étudiant sortant d'une université française. Et la probabilité qu'un ingénieur ou un magistrat américain quelconque ait lu L'Iliade est malheureusement plus grande que pour un Français. Peut-être l'aura-t-il complètement oublié, ou lu rapidement, mais il y a des choses qui lui resteront et qui reviendront.

J'ai connu une étudiante américaine qui « lisait » Anna Karénine en livre audio en se promenant sur la plage… Que vous inspire ce nouveau phénomène ?

En regardant les statistiques du livre aux États-Unis, je me suis rendu compte, il y a quelques mois, que le livre audio représentait 10 % du chiffre d'affaires de l'édition américaine, c'est-à-dire autant que le livre numérique. Pour moi, c'était une révélation. D'autant que les chiffres du livre numérique n'augmentent plus, alors que le livre audio a encore connu une croissance de près de 15 % l'an dernier. Je me suis dit que le livre audio était sans doute l'avenir du livre. Et c'est tout de même un peu inquiétant.

Moi-même j'ai essayé d'écouter Proust en faisant des exercices de gymnastique, car le livre audio, c'est le livre du multitâche, que l'on écoute en faisant autre chose. L'étudiante que vous mentionnez, elle lit en se promenant sur la plage, mais pour beaucoup c'est le livre qu'on écoute en voiture, en faisant du jogging, en faisant des activités ménagères. J'ai du mal à admettre que l'oreille puisse lire. Mais peut-être suis-je trop rétrograde sur ce plan !

Pourtant quand un parent lit une histoire à son enfant, n'est-ce pas un premier livre audio ?

En effet, et ce qu'on appelle aujourd'hui la « lecture partagée » a toujours existé. On a toujours lu des livres à haute voix en famille, surtout à une époque où le livre était coûteux, que l'on n'en avait qu'un pour de nombreuses personnes. À partir du XIXe siècle, le livre devenant meilleur marché, puis au XXe siècle encore davantage avec le livre de poche, la lecture est devenue pour l'essentiel solitaire et individuelle. Aujourd'hui, nous revenons à une époque de lecture partagée. Mais pour en revenir à l'enfant qui écoute les histoires qu'on lui raconte : vient un moment où l'enfant arrache le livre pour le lire lui-même ! Ce geste est important : c'est le moment de la prise de possession du livre par celui ou celle qui ne le lâchera plus.

Propos recueillis par Martin Bernier










Quand Livre raconte sa propre vie, c'est une histoire de plus de 5000 ans qui commence ! Des tablettes sumériennes à l'arrivée de l'e-book, Livre présente avec beaucoup d'humour son autobiographie. Et sa vie se lit comme un roman !

Les 20 petits chapitres se savourent comme des friandises :

Livre nous apprend qu'il a eu sa période rock and roll pendant des siècles, que grâce aux Romains il a eu un dos en bois, que les moines l'ont enluminé au Moyen Âge, qu'il a un faible pour la lettre "P" -celle qui "évoque tant de bons moments de sa vie" : papyrus, parchemin, papier, presse d'imprimerie, poche, publication... et aussi qu'il a une capacité de résistance et un vrai sens de la famille avec son frère, e-book!

L’idée est toute simple : le livre en tant qu’objet qui raconte son histoire comme on raconte sa vie, des premiers balbutiements de l’écriture à nos jours, où il doit composer avec une version électronique de lui-même.

Le poète, dramaturge et auteur pour enfants guyanais John Agard exploite ce concept avec originalité, humour et fantaisie dans ce court roman, qui s’adresse aux jeunes lecteurs de plus de 10 ans, mais aussi à bien des bibliophiles adultes.

 

Extraits

Il semble que les humains ne résistent pas au plaisir de faire défiler mes pages à toute vitesse sous leur pouce.
Ici, je vais vous faire une confidence inédite. Chaque fois qu'on me feuillette de la sorte, un frisson d'émoi me parcourt. Va-t-on me lire ? Ou simplement faire bruisser mes pages et se contenter d'un coup d’œil ou deux ?


***

« Je n’oublierai jamais ce jour de 1825 où fut inaugurée la première ligne de chemin de fer. Oh! l’ivresse d’être posé sur les genoux d’un voyageur, mes pages ébouriffées au vent de la vitesse, et la fierté de traverser la campagne anglaise sous un panache de vapeur ! »



***

Non content de faire voyager les imaginations, les idées, j'ai pu, depuis, voyager en personne aux quatre coins du monde. En sac à dos, en sac à main ou en valise à roulettes, j'ai pris le train, l'avion, le paquebot et même parfois, des navettes spatiales.

***

Et quand la Seconde Guerre mondiale éclata, déclenchant l'horreur et le chaos, plus d'un soldat m'emporta dans sa poche de veste. J'étais son compagnon de papier pour le terrible voyage. Hélas, oui ! moi, Livre, j'ai vécu en direct bien des adieux au monde.

***

… la mémoire, comme la vérité, trouvera toujours un témoin. Jusque dans les geôles d’un dictateur, même sans crayon, sans papier, il y aura toujours une main pour graver des pensées sur un mur; un quignon de pain, un morceau de savon. Et jusque dans les lieux les plus nus, les plus ingrats, je serai là en germe, prêt à croître et à m’épanouir, prêt à répandre mes graines dans les imaginations.

***

Moi livre, je vous ai conté ma vie, mais quel ingrat je serais si j'omettais d'adresser un immense merci de toutes mes pages à ceux qui font que j'existe et qui veillent sur moi.



"Je connais un verger où se gorger de fruits puis les remettre intacts sur la branche.


Je connais un jardin où cueillir mille fleur sans couper une seule tige.


Je connais une maison qui résonne de voix vives même lorsqu'il n'y a pas un chat

Je connait un endroit où se plonger dans le passé

et puis émerger, le cœur ragaillardi.


Où est-ce ? A la bibliothèque.

Venez, la porte est grande ouverte !"

Citation de John Agard 



De libraires ou des lecteurs en parlent


 
 
"Galette au miel" de Haruki Murakami (Belfond, novembre 2024)
Voici une très belle nouvelle de Haruki Murakami, magnifiquement illustrée par Kat Menschik. Le récit met en scène un triangle amoureux et une jeune enfant en proie à des cauchemars récurrents suite aux images du séisme de Kobe en 1995. L'auteur nous montre le pouvoir de l'imagination, rassurant, tout en délicatesse et tendresse, face à la dure réalité de la vie qui peut s'avérer traumatisante. Un conte à la douceur de miel.
Sophie, libraire





 
 
"Coyote", Sylvain Prudhomme (Minuit, octobre 2024)
Nous sommes à la frontière mexicaine et Sylvain Prudhomme se donne 15 jours pour longer les 2500 km du mur de Trump en auto stop. Voici son carnet de voyage. Ou plutôt son carnet de rencontres, car il retranscrit les échanges qu'il a eu avec les automobilistes qui se sont arrêtés pour le prendre (ou non). Je me suis passionnée pour ce texte au point d'en lire des extraits à mes enfants. Merci à Sylvain de donner la parole en passant outre les barrières de langue, de couleur, de confession, de parti politique... Un vrai document de terrain qui résonne particulièrement avec l'actualité ! 
Sophie, libraire





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